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Daily Press Review - Monday, June 10, 2024
Hausse des Prix des Moutons à l'Approche de l'Aïd Al-Adha : Déception chez les Marocains
À l'approche de l'Aïd Al-Adha, les souks du Maroc sont animés par la recherche du mouton parfait pour le rituel du sacrifice. Cependant, cette année, la déception règne parmi de nombreux citoyens alors que les prix des moutons continuent de grimper, malgré les assurances du gouvernement.
Dans des localités comme Had Soualem, Oulad Abbou et Médiouna, l'affluence des acheteurs reste limitée, et les vendeurs espèrent une augmentation de l'activité dans les jours à venir. Pourtant, qu'ils soient locaux ou importés, les moutons restent hors de portée pour de nombreux Marocains.
Selon une étude du ministère de l'Agriculture, en 2023, 87,5% des ménages marocains ont accompli le rituel du sacrifice, laissant 12,5% sans participation, une proportion qui monte à 16% en milieu urbain. Cette année, la situation semble similaire, voire exacerbée, avec des prix des moutons atteignant des sommets. Un mouton qui devrait normalement coûter entre 2 000 et 2 500 DH est vendu à 4 000 DH, voire 6 000 DH, voire même 7 000 DH pour certains spécimens de qualité supérieure.
Les éleveurs attribuent cette flambée des prix à la chute de la production due à la sécheresse et à l'augmentation des coûts de l'alimentation pour le bétail. La faible offre sur le marché a entraîné une augmentation significative des prix, malgré les importations massives d'ovins d'Espagne et de Roumanie pour combler le déficit.
Source: Le Matin du Sahara
Cannabis légal à Chefchaouen : Redéfinition du paysage socioéconomique de la région
Dans les montagnes du nord marocain, une nouvelle ère émerge lentement, répandant la lumière sur la filière du cannabis légal. Jadis cloîtrée dans les ombres de l'illégalité, cette industrie en plein essor trace désormais sa voie vers un avenir prometteur, portant avec elle des promesses de changement et d'espoir. Pour en apprendre davantage, nous avons exploré les recoins reculés où cette culture, auparavant synonyme de clandestinité et de peur, s'épanouit désormais au grand jour, au bénéfice de toute la communauté. Nous avons rencontré les acteurs de ce mouvement et recueilli leurs témoignages pour mieux saisir les enjeux et les retombées de cette conversion salutaire.
Depuis quelques années, le Maroc, connu pour sa longue tradition dans la culture du cannabis, s'est engagé dans une voie nouvelle : celle du cannabis légal. Une initiative qui intrigue autant qu'elle suscite des questions, surtout depuis l'émergence des produits dérivés du cannabis au Salon international de l'agriculture au Maroc en 2024. Mais que représente réellement cette filière naissante ? Pour comprendre, nous avons entrepris un voyage à Chefchaouen, l'une des trois régions autorisées à cultiver, produire et exploiter le cannabis légal. Notre objectif : saisir les enjeux, défis et opportunités entourant cette industrie à ses premiers pas.
Pour appréhender le fonctionnement de cette filière en plein essor, nous avons rencontré plusieurs acteurs locaux, dont Redouane Ledmaoui, président de Talambio, l'une des premières coopératives autorisées à opérer dans ce secteur. Fondée en juin 2023, Talambio s'est donné pour mission de transformer, commercialiser et exporter du cannabis légal produit dans la région de Talambote. Pour cet investisseur, la filière du cannabis légal représente bien plus qu'une simple activité économique. "C'est une opportunité unique de contribuer au développement socio-économique de notre région et de notre pays", affirme-t-il.
Source: Le Matin du Sahara
Extension du Campus de Rabat de l'UM6P : Nouveau Soutien Financier de la Banque Mondiale au Groupe OCP
Le Groupe OCP, leader mondial du marché des engrais phosphatés, bénéficiera d'un soutien financier supplémentaire de l'Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une institution affiliée à la Banque mondiale. Cette garantie, accordée au Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et à Société Générale, couvrira des prêts d'environ 205,3 millions d'euros destinés à financer l'extension du campus de l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) à Rabat.
Ce nouvel appui financier fait suite à une première garantie obtenue en 2022 pour les phases initiales de construction de ce campus, démontrant ainsi la confiance continue de la communauté internationale dans les projets du Groupe OCP.
Le campus de Rabat de l'UM6P vise à offrir une formation de haut niveau dans divers domaines, y compris l'économie, la gouvernance, les sciences politiques, les relations internationales, les sciences comportementales et sociales, ainsi que l'hôtellerie et la gestion. Il abritera également la première école et incubateur d'entreprises pour l'intelligence artificielle au Maroc.
En plus des installations académiques, le campus comprendra un Lycée d'excellence Sport-Études (Lydex SE) destiné à offrir une éducation sportive et académique de qualité aux jeunes athlètes talentueux. Ce lycée sera équipé d'installations modernes et pourra accueillir jusqu'à 1 600 étudiants.
Source: Le Matin du Sahara
Demandes de visas : une nouvelle dynamique entre le Maroc et la France
Les relations entre le Maroc et la France connaissent un nouvel élan avec la mise en place de dispositifs spéciaux visant à faciliter les demandes de visas, notamment pour certaines catégories socioprofessionnelles. Dernièrement, l'ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, a annoncé la création d'un dispositif de visas dédié pour les alumni de l'enseignement supérieur français. Cette initiative vise à favoriser les échanges entre le Maroc et la France, renforçant ainsi les liens entre les deux pays.
Ce dispositif, dévoilé en marge des Journées mondiales des alumni, a pour objectif de faciliter la mobilité entre le Maroc et la France pour les diplômés de niveau master et au-delà, inscrits sur la plateforme France Alumni. En privilégiant la mobilité circulaire, il permet de renforcer les ponts entre les deux pays, tant sur le plan académique que socio-économique.
Les alumni ne sont pas les seuls à bénéficier de telles initiatives. En effet, plusieurs partenariats ont été signés récemment entre le consulat général de France à Rabat et des entreprises françaises, afin de faciliter les déplacements de leurs collaborateurs. Par exemple, un accord de partenariat a été conclu entre le consulat et Veolia, permettant aux collaborateurs de cette entreprise de bénéficier de procédures simplifiées pour leurs déplacements en France.
Source: Aujourd'hui le Maroc
Clap de fin en apothéose pour la 17ème édition de Jazzablanca
La 17ème édition du festival Jazzablanca s'est conclue en beauté lors de sa dernière soirée, samedi dernier, marquant ainsi l'apogée d'une édition réussie. Les performances exceptionnelles sur la scène Nouveau Souffle ont mis en lumière deux talents marocains prometteurs : Snitra et Saad Tiouly.
Le public, fidèle et enthousiaste, était au rendez-vous en grand nombre, créant une ambiance festive et chaleureuse. Snitra a ouvert le bal avec une prestation énergique, mêlant jazz et influences contemporaines, captivant immédiatement l'audience. Ce groupe de fusion marocain, formé en 2015, est profondément ancré dans la culture musicale de la région orientale. Leur musique, une ode à l'identité musicale nord-africaine, a transporté le public dans un voyage musical unique, fusionnant gnawa, reggada, gharnati et issawa avec du rock, du reggae et du jazz.
Pour cette dernière soirée, le groupe Snitra a interprété des morceaux de son premier album studio, ainsi que de nouveaux titres tels que "El Mehraz" et "Lkhir o Lbarod". Ensuite, Saad Tiouly a poursuivi avec des compositions authentiques et émouvantes, soulignant son talent de maâlem. Son utilisation d'instruments hybrides a donné une esthétique singulière à sa musique, mélangeant soufi, nubien, tarab arabe, blues, jazz, reggae et funk.
La soirée de clôture du Jazzablanca a été un véritable feu d'artifice musical. Le groupe islandais Kaleo a offert une prestation énergique et captivante, suivie de l'icône italienne Zucchero, dont les chansons intemporelles ont fait vibrer le cœur des festivaliers.
Source: Aujourd'hui le Maroc
Un plan national pour contrer l'érosion des sols
Les directions régionales de l'Agriculture ont lancé le processus d'attribution et de lancement des études en vue de l'élaboration des schémas directeurs régionaux, visant à mettre en place un plan national et des plans régionaux de conservation des eaux et des sols, ainsi que de collecte des eaux pluviales dans les zones touchées par la pénurie d'eau ou menacées par l'érosion.
Selon une étude de la Banque mondiale de janvier 2017, le coût de la dégradation des terres agricoles en raison de l'érosion hydrique représente environ 0,54% du PIB national, malgré les efforts consentis pour la conservation des eaux et des sols au Maroc. Dans ce contexte, les directions régionales relevant du ministère de l'Agriculture ont lancé les processus nécessaires pour élaborer les schémas directeurs régionaux, en vue de la réalisation de travaux de conservation des eaux et des sols, ainsi que de collecte des eaux pluviales dans les différentes régions du pays.
Ces initiatives visent particulièrement les territoires caractérisés par des ressources hydriques limitées ou un climat aride et semi-aride, ainsi que les régions vulnérables à l'érosion hydrique, présentant un risque imminent pour la sécurité alimentaire des populations. L'objectif principal est de mettre en place des plans régionaux adaptés aux besoins locaux, tout en contribuant à atténuer les effets de l'érosion et de la pénurie d'eau.
Source: Les Inspirations Eco
Tanger Med : 4ème port mondial le plus performant selon l'indice CPPI
Pour la deuxième année consécutive, le port de Tanger Med s'est hissé à la quatrième place dans l'Indice mondial de performance des ports à conteneurs (CPPI) pour l'année 2023. Ce classement, établi par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, consacre le port marocain comme le premier en Afrique et en Europe, soulignant ainsi son excellence opérationnelle et son rôle croissant à l'échelle mondiale.
Basé sur une analyse approfondie de plus de 182 000 escales de navires, 238,2 millions de mouvements de conteneurs et environ 381 millions d'unités équivalentes vingt pieds (EVP), le CPPI 2023 évalue 405 ports à conteneurs dans le monde entier. Bien que les ports d'Asie de l'Est et du Sud-Est dominent le classement, Tanger Med se distingue comme un acteur majeur en dehors de cette région.
L'ascension de Tanger Med dans le CPPI met en lumière son efficacité opérationnelle remarquable, en particulier sa capacité à réduire le temps de séjour des navires. Cette performance exceptionnelle témoigne des investissements continus du port dans des infrastructures modernes et des technologies avancées pour améliorer ses opérations.
Le port de Yangshan en Chine a conservé la première place pour la deuxième année consécutive, suivi de Salalah au Sultanat d'Oman et de Carthagène en Colombie. Tanjung Pelepas en Malaisie complète le top cinq.
Source: L'OPINION